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La Voie des Poisons : ésotérisme ou botanique ?

La Voie des Poisons est un sujet d’étude ésotérique fascinant, mais j’estime qu’en parallèle il est primordial de connaître les plantes d’un point de vue botanique, scientifique, tangible. C’est souvent un aspect qui est négligé par la communauté spirituelle car trop « scolaire » voire pas assez « witchy ». Néanmoins, l’étude de la plante sous ses aspects biologiques, chimiques mais aussi phytosociologiques, c’est-à-dire l’étude des relations de la plante dans son environnement, etc, est un passage obligé pour acquérir un savoir solide.


Les plantes forment des êtres vivants à part entière, dotées, tout comme nous, d’un corps et d’un esprit. Leur existence se développe donc sur au moins deux plans, celui du monde physique et celui du monde subtil. L’esprit végétal demeure au sein du royaume spirituel mais son corps, qui est formé par la plante telle que nous la connaissons dans le domaine profane, est une émanation de cet esprit. C'est-à-dire que chaque attribut physique de cette plante traduit une partie de son essence spirituelle, qu’il s’agisse de son aspect, de sa chimie ou encore de son écologie. Rien n’est laissé au hasard.


Dans l’Antiquité, il existait une théorie nommée “Théorie des Signatures”, qui supposait que la forme et l’aspect des plantes ou éléments végétaux pouvaient donner des indications par rapport à ses vertus médicinales. L’exemple le plus célèbre est celui de la noix : le fruit évoquant un cerveau humain possède des vertus bénéfiques à la bonne santé de cet organe. Bien entendu, cette théorie a finalement été réfutée au cours de l’Histoire, car bien qu’exacte dans certains cas, il est impossible d’en faire une généralité. Du moins, dans le domaine médical. Je trouve qu’il est tout à fait intéressant et pertinent de reconsidérer cette théorie dans un sens plus large et mystique : la manifestation physique de la plante n’est pas forcément liée à ses vertus thérapeutiques mais à son esprit, son caractère.


Ainsi donc, une première porte de connexion à l’esprit d’un végétal est formée par l’observation et l’interprétation de celui-ci. C’est pour cette raison qu’il me semble primordial de ne pas négliger l’aspect botanique, chimique, historique, etc. lorsque l’on souhaite œuvrer avec le végétal dans un contexte spirituel. Leur émanation dans la matière n’est pas dénuée de spirituel, au contraire, il s’agit seulement d’une transfiguration de leur esprit, d’un moyen codé, mais intelligible pour nous, de les appréhender. En harmonisant ces informations on obtient la quintessence même de l’esprit de la plante. L’étude « physique » de la plante est donc une clef de compréhension de son énergie spirituelle.

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