Non, vous n'êtes pas sur la Voie des Poisons pour avoir croisé une plante toxique.
Il est courant de travailler avec des essences toxiques de manière ponctuelle, ne mettez pas la charrue avant les bœufs. Œuvrer avec une divinité irlandaise fait-il de moi une cheminante de cette tradition ? Absolument pas. Il en va de même avec la Voie des Poisons... De plus, il est très réducteur de ramener la Voie des Poisons à l’intérêt, quel qu’il soit, envers les toxiques.
Que ce soit clair, il ne s'agit pas ici de faire du gatekeeping (au contraire, vous savez que je suis dans une démarche de réhabilitation), mais de respecter la profondeur de chacun de ces cheminements. De même, il n'est pas question de jauger la légitimité de qui que ce soit.
Mais alors, comment savoir si nous cheminons « vraiment » la Voie des Poisons ? Déjà, une bonne dose d’honnêteté envers vous-même vous donnera la réponse. Ici, il n’est pas question de magie verte version gothique ou rebelle. N’oubliez pas que la première épreuve de cette voie, est d’affronter votre miroir sombre. En suite, bien que chaque personne et chaque parcours soit unique, certains éléments sont révélateurs :
- les connaissances
- l’expérience, la pratique
- les relations tissées
- les initiations vécues
- une compréhension fine des mécanismes et énergies en présence
Et surtout, la prépondérance de cette voie au sein de votre vie, de votre pratique. La Voie des Poisons est une voie difficilement secondaire, car c’est autant une pratique qu’une philosophie, qu'un art de vivre.
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