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L'Armoise, Acqua Tofana

Derrière le mystérieux nom d’Acqua Tofana se cache un poison historique. Traditionnellement composé de Belladone et autres joyeusetés, ce poison s’est épanoui en Italie au 16-18ème siècle. Il était particulièrement prisé des femmes qui souhaitaient s’extirper de situations conjugales peu favorables (mariage forcé, violence, etc).


Bien que l’Armoise ne fasse pas officiellement partie de la sombre recette de l’Acqua Tofana, son esprit nous emmène sur un sentier similaire. C’est pourquoi je lui ai donné le nom de cette eau, aussi bénie que maudite.


Avec l’Armoise, il n’est pas question d’empoisonnement, mais de purification, d’émancipation. Peu importe le domaine. Il ne s’agit pas uniquement de liaison amoureuse, mais de toute relation qui soit : amour, amis, famille, entourage, territoire, esprits, divinités, ancêtres, etc.


L’esprit de l’Armoise questionne les dynamiques relationnelles : sont-elles saines ? pérennes ? réciproques ? solides ? conditionnelles ? épanouissantes ? enfermantes ? stériles ?


L’Armoise nous apprend que relation ne veut pas dire fusion. Elle invite à savoir conserver son indépendance, à s’affranchir des influences, des tutelles douteuses. Apprendre à se prioriser soi-même, à s’imposer pour se faire respecter.


En çà, l’Armoise propose d’accompagner le travail préalable à la construction de liens forts avec les esprits, ou même une dévotion. Elle peut également être une bonne alliée pour naviguer avec plus de clairvoyance sur la sphère ésotérique, lieu de nombreux prédateurs. L’Armoise est d’ailleurs une guide non-négligeable pour œuvrer sur notre instinct de prédateur, de survie, ainsi que sur notre part d’animalité.


Enfin, l’Armoise possède un lien étroit avec la déesse grecque Artémis. Elle peut donc accompagner un travail avec cette déesse ainsi que ses énergies, liées à la nature sauvage ainsi qu’aux pouvoirs de la femme et ses cycles de vie.

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