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La Jusquiame noire, fleur des morts

La Jusquiame noire est un pont entre le monde des vivants et les entrailles de l’autre monde. Ses racines plongent dans la terre froide, poussière chthonienne des anciens, des oubliés, des héros sacrifiés, et des esprits hérétiques. Chaque onction de son baume-esprit enveloppe du souffle de Dumnos, ce royaume souterrain où la décomposition nourrit la renaissance. La Jusquiame prépare à la mort rituelle, cet acte sacré où l’esprit se dissout dans la tourbière des mystères pour ré-émerger, marqué d’une nature d’outre-monde, renouvelé par la sagesse des reliques et des anciens.


→ Ce baume-esprit est particulièrement recommandé pour celles et ceux souhaitant engager une pratique orientée vers les défunts, les mémoires, ainsi qu’un processus de mort-renaissance en vue d’adopter une nature de l’autre monde (attention, pas de retour en arrière possible !). Il aide également à installer les fondements d’une pratique saine avec les esprits, comme les humains, basée sur la justesse, l’intégrité et la responsabilité.


La Jusquiame noire tisse une trame avec les morts et les mystères enfouis de la terre. Elle émerge des cendres de l’ancien monde, comme une relique oubliée, portant en elle le souffle d’un savoir interdit. Son énergie évoque un ossuaire silencieux, un cimetière sauvage enveloppé dans un froid spectral, où chaque sépulture murmure des secrets et des récits effacés par le temps. Travailler avec la Jusquiame noire, c’est s’immerger dans cet univers d’abîmes, où les frontières entre la vie et la mort se dissolvent, où le corps et l’esprit se décomposent pour renaître sous une forme nouvelle et transfigurée. En posant un genou dans la terre noire de ce monde souterrain, l’on ressent l’appel de l’enivrement sacré, une transe qui libère l’esprit de ses chaînes terrestres et l’ouvre à la véritable nature de l’autre monde.


La Jusquiame rappelle que ceux qui aspirent à la puissance véritable doivent d’abord passer par l’épreuve du « memento mori », cette constante méditation sur la mort, non pas comme une fin, mais comme un seuil, une porte vers la sagesse de l’autre monde. Les reliques des morts deviennent alors des talismans de pouvoir, des objets chargés de la mémoire et de l’esprit de ceux qui ont traversé avant nous. Ainsi, chaque rencontre avec son esprit devient un rituel, un acte de vénération des morts, renforçant notre lien avec le cycle de la vie et de la mort. Ce sacrifice n’est pas une perte, mais une initiation, un retour à la terre, à l’état primordial. Dans cette terre noire, l’on gagne notre appartenance à l’autre monde, une peau nouvelle, marquée par les stigmates du voyage entre les mondes.


Marcher avec la Jusquiame, c’est revêtir une armure invisible, un bouclier issu des profondeurs terrestres. Elle guide avec une autorité juste, rappelant la responsabilité et l'intégrité inhérentes à tout pouvoir acquis à travers la mort symbolique. Comme une épée levée avec respect, elle tranche les illusions et dévoile la vérité de l’autre monde, offrant à ceux qui la vénèrent la protection et l’inspiration des morts. Elle enseigne à ceux qui osent s’approcher de ses mystères que tout pouvoir a un prix. Elle murmure aux oreilles des sorcières que l’autorité et la protection, tout comme l’épée du héros, doivent être maniées avec une profonde intégrité. Elle enseigne à respecter le pouvoir qui vient de l’autre monde, à utiliser sa clairvoyance avec justesse.


Enfin, la Jusquiame noire est une clé pour ceux qui sont prêts à affronter les défis de l’autre monde. Elle guide, protège, inspire, et défie, tout en offrant le cadeau ultime : la connaissance sacrée des cycles de la vie et de la mort, de la décomposition et de la renaissance, du pouvoir et de la responsabilité. En l’embrassant, l’on devient une partie de ce cycle, un gardien des mystères cachés entre les mondes.

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